Nous vous rappelons que l'année prochaine, ce sera Sodexo qui livrera toutes les écoles maternelles et primaires publiques de Marseille.
Si la Mairie annonce 30% de bio, il faut relativiser:
- le pain sera bio à 100% (et solidaire car sera issu d'un projet de réinsertion) donc...il ne restera que 20% d'autres ingrédients
- les oeufs ne seront pas bios, ni locaux
- la viande ne sera ni bio, ni locale, ni labellisée...aucune exigence de qualité, sauf pour le boeuf où la règlementation impose qu'il soit de race à viande et d'origine française (mais là encore il peut y avoir des dérapages)
- pas d'exigence de % de bio ou de local pour les fruits et légumes
- il y aura des yaourts bio, venus du Nord de la France et des pâtes bios de Savoie.
Loin d'être une plaidoirie pour le végétarisme, il relate de simples fait réels, des résultats d'enquêtes terrain dans les élevages industriels (aux USA il est vrai) et dans l’industrie agro-alimentaire. Il nous éclaire simplement sur la "viande" qui est proposée en majorité dans les supermarchés (et cantines...).
Lire une interview de l'auteur ici.
Après avoir lu ce livre, je peux vous assurer que vous cocherez, comme moi, la case "repas sans viande" de vos bambins pour la cantine de l'année prochaine. Je pense que c'est une bonne façon de signifier à la mairie
- que nous voulons être consultés sur ce que nos enfants vont manger, par le biais d'un comité d'usagers
- que les citoyens peuvent résister,
- que nous ne voulons plus que nos enfants ingurgitent des antibiotiques, des additifs, des édulcorants
- et qu'au final les économies réalisées soient répercutées sur les prix payés par les parents.
Les repas "sans viande" dans la restauration collective ne signifient pas "végétariens" ou "sans protéine animale", mais uniquement un moyen d'éviter la question du Hallal, casher, etc... en proposant des poissons, des oeufs, des calamars...Mais moi j'aurais aimé que ma fille aient de vrais repas "sans chaire animale". En effet, je préfère choisir la qualité de la viande ingurgité par ma fille (bio, sans hormone, sans OGM, sans antibio) et les conditions dans lesquelles ces animaux ont été élevés et tués.
RépondreSupprimerMais le repas végétarien n'est pas encore pour demain à la cantine. il faudrait donner une formation à tous les nutritionnistes qui travaillent dans ces industries...trop long, trop cher