vendredi 23 septembre 2011

L'école française, un lieu d'égalité pour les fournitures et l'étude du soir ?

La Provence de lundi 19 septembre 2011:
Marseille : faute de budget dans les écoles, de l'essuie-tout dans le cartable

(...) C'est un peu hébétées que les mamans d'une école du 5e arrondissement de Marseille ont découvert que la liste des fournitures scolaires de leur enfant de maternelle avait pris une drôle de tournure. "Dans le cartable, on doit mettre de  
  • l'essuie-tout, 
  • des mouchoirs, 
  • des ramettes de papier 
  • et des gâteaux. 
  • Et un chèque de 16 € pour le matériel des travaux manuels !".

Dans le 12e arrondissement de Marseille, dans les fournitures scolaires c'est un rouleau de papier toilette qu'il faut apporter.

Et dans le 8e arrondissement de Marseille, à l'école il faut cotiser pour la location de la photocopieuse et amener des feutres.

(...)
"Le problème c'est que d'une école à l'autre, les disparités sont parfois énormes. Elles créent de vraies inégalités entre les élèves d'une même ville comme Marseille", reconnaît ainsi un instituteur.

Si on prend un autre exemple, celui des garderies du matin et du soir, c'est flagrant". Et pour cause.
Dans certaines écoles,
  • il y en a une et elle est gratuite pour les parents, car un instituteur est ok pour prendre cette heure en charge
  • il y en a où elle est payant 3 € l'heure, avec une association extérieure, et la Ville subventionne à hauteur de 700 000 €, 
  • certaines s'arrêtent à 17 h 30, d'autres à 18 h 30.
  • Et dans les écoles les moins chanceuses, il n'y en a pas du tout...

(...) Et si les parents se retrouvent à mettre un rouleau de papier toilette dans le cartable, qui normalement est fourni par la mairie, c'est que les petits Marseillais en feraient une consommation astronomique : "On consacre 600 000 € rien que pour ça !", note Danièle Casanova.

L'AVIS DU DIRECTEUR D'ECOLE

"Il faut un cadrage national pour combler les inégalités"

"(...) je répartis le budget par classe en passant commande au seul fournisseur agrée par la Ville".

Déjà plusieurs soucis : "Certains articles sont plus chers qu'en grandes surfaces. Et puis la mode c'est de faire des manuels sur lesquels les élèves écrivent directement. Donc, on doit racheter les livres chaque année!


(...)Il faut un cadrage national pour combler les inégalités". Reste aussi en suspens la répartition de ce qui incombe à la commune d'un côté et à l'État de l'autre. Une copie à revoir. "Et pourquoi ne pas décentraliser aussi certains dossiers aux mairies de secteur? Elles n'ont pour l'instant aucun pouvoir, ce qui met la mairie en difficulté pour les inscriptions, la restauration scolaire. (...)

Agathe WESTENDORP

A l'école Maternelle Raphel de Marseille 16è, il n'y a pas trop d'abus. des boîtes de mouchoirs (3 ça me paraît quand même beaucoup ! Est-ce pour palier au manque de papier toilette ?), 1 ramette de papier par enfant (franchement les brouillons ça va aussi ), 1 tablier...

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